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Élever des enfants n’est jamais une mince affaire, quand bien même vous souhaitez le meilleur pour eux. Suivez les conseils de Ginette Chiavus, psychopédagogue et consultante en éducation et apprentissage, pour adopter une attitude crédible. Parce qu’après tout, qui dit parents cohérents, dit enfants heureux.
Parents et cohérents, pas si simple
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Nous avons décidé que chacun gérerait ses enfants sans que l’autre n’intervienne
Marianne, 33 ans et Éric, 40 ans, avec Lucas, 7 ans, Noé, 8 ans et Marine, 14 ans : J’étais divorcée depuis deux ans quand j’ai rencontré Éric. À l’époque, j’avais déjà Lucas, Éric était divorcé depuis quelques mois seulement et ses enfants avaient du mal à l’accepter. Alors, quand nous avons rapatrié tout ce petit monde sous le même toit, nous avons décidé que chacun gérerait ses enfants sans que l’autre n’intervienne. Aussi, quand Noé et Marine me demandent quelque chose d’important, je leur dis de s’adresser à leur père. Éric fait de même avec Lucas. Le problème, c’est que je crois que les enfants ne comprennent pas ces différences de règles entre eux. Peut-être devrions-nous établir une base commune et gérer les choses les plus cruciales chacun de notre côté. D’autant que depuis deux mois, je suis enceinte et qu’il va bien falloir trouver un terrain d’entente pour ce bébé à venir.
Les conseils de Ginette Chiavus : L’important est que vous trouviez un juste équilibre avec votre conjoint, que vous vous complétiez et que vous soyez solides et soudés. Vous pourrez alors établir un cadre clair à ne pas dépasser et faire respecter à toute la fratrie des règles constantes et sensées.
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J’ai rencontré un homme plus jeune que moi et sans enfants
Kathy, 33 ans et Gérald, 22 ans avec Rosie, 11 ans : Il y a un an, j’ai rencontré un homme plus jeune que moi et sans enfants. De mon côté, je suis la maman de Rosie. Très vite, il m’a proposé de le suivre à Grenoble pour son travail et nous avons tous les trois emménagé dans une maison. Je ne lui ai jamais caché ma situation familiale et il a tout accepté et assumé. Mon travail d’infirmière me contraint à des horaires difficiles. Aussi, il n’est pas rare que Gérald aille chercher ma fille à l’école ou qu’il s’en occupe le soir. Je lui ai toujours donné la permission d’user de son autorité car je considère qu’il a son mot à dire dans son éducation. Seulement, Rosie ne l’entend pas de cette oreille et rétorque qu’il n’est pas son père, même si elle l’aime bien. Elle ne comprend pas qu’il s’immisce dans les conversations ou que je lui dise de demander son avis à Gérald quand elle me demande une faveur. Quelle est la bonne mesure à avoir ?
Les conseils de Ginette Chiavus : Est-ce que Rosie voit encore son père ? Ce dernier est-il parti ? Ou décédé ? Quoi qu’il en soit, dites à votre fille que vous la comprenez et que vous ne lui demandez pas de considérer Gérald comme son père. En même temps, comme il est votre amoureux et qu’il s’occupe d’elle, elle lui doit le respect.
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Avoir un bébé nous rend terriblement heureux
Pauline, 30 ans et Cyril, 35 ans avec Gaspard, 1 an : Il y a un an, notre vie a changé du tout au tout quand Gaspard a pointé le bout de son nez. Malgré les nuits courtes et le stress quotidien, avoir un bébé nous rend terriblement heureux. Cependant, plus Gaspard grandit et plus nous nous rendons compte que nous ne sommes pas en phase en ce qui concerne son éducation. Par exemple, il s’amuse à nous donner de petites tapes et cela le fait beaucoup rire. Et souvent, Cyril rentre dans son jeu en faisant de même, alors que moi j’essaye de lui dire fermement qu’il ne faut pas le faire. De la même manière, je ne veux pas qu’il prenne l’habitude de toucher à tout, surtout quand nous sommes chez des amis, la famille ou dans des magasins. Son père, lui, le laisse faire sans jamais rien dire. Du coup… je râle souvent et j’ai peur de passer pour la méchante.
Les conseils de Ginette Chiavus : Quand vous critiquez l’attitude de votre conjoint devant votre enfant, vous ne traduisez que votre insatisfaction conjugale et vous risquez de le plonger dans une insécurité déstabilisante. Abstenez-vous de tout commentaire et réglez vos différends avec votre conjoint plus tard, en tête-à-tête. Et n’oubliez pas, Gaspard a seulement un an. Son besoin est d’agir. Il s’intéresse à tout et touche à tout. Quel comportement adopter avec un enfant qui explore ? Évitez la litanie des : « Non, ne touche pas à ci. Non ne fais pas ça » qui inhibe son besoin d’agir. Évitez aussi l’absence d’interdictions. Permettez-lui d’explorer, tout en établissant un cadre – souple bien entendu à cet âge – pour l’encourager à prendre de l’assurance.
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J’ai mis longtemps à trouver un homme avec qui avoir des enfants
Rachel, 51 et Richard, 57 ans avec Emma, 16 ans et Suzon, 10 ans : J’ai eu mes filles très tard parce que j’ai mis longtemps à trouver un homme avec qui avoir des enfants. Je leur suis complètement dévouée parce que je considère qu’il faut faire son maximum pour ses enfants. Seulement j’ai beaucoup de mal à leur dire non, surtout à l’aînée. Quand elle me regarde avec ses petits yeux rieurs, je craque instantanément et je reviens sur mes décisions. Je lui achète tout ce qu’elle veut mais elle est insatiable, elle a toujours l’impression d’avoir une vie ennuyeuse et de manquer de tout. Quand je vois que ma meilleure amie, qui a trois ados à la maison, s’en sort comme une chef, cela me désespère. J’ai peur que la situation ne s’aggrave avec la deuxième qui n’a pas un caractère facile et n’en fait souvent qu’à sa tête.
Les conseils de Ginette Chiavus : Si je vous comprends bien, vous êtes tellement soucieuse du bien-être de votre aînée, vous vous mettez tellement dans sa peau, que vous vous sentez incapable de refuser. Et vous êtes malheureuse car votre fille n’éprouve plus de plaisir à rien… N’offrez pas à votre enfant tout ce qu’elle désire, ne dites pas oui à tout. Quand un enfant a tout ce qu’il souhaite, il tombe en toute-puissance, il n’a plus la possibilité de rêver et d’être heureux. Pour augmenter un désir qui vous semble acceptable, ne l’exaucez pas tout de suite. Le manque et la frustration le renforcent. Demandez-lui, par exemple, de faire quelque chose en échange avant, si vous décidez que son désir peut être réalisé.
Parent cohérent
un modèle pas parfait mais humain
Mieux pour moi : Qu’est-ce qu’un parent cohérent ?
Ginette Chiavus : La cohérence, c’est faire ce qu’on dit, agir conformément aux valeurs qu’on veut transmettre, être un modèle pour son enfant. Un modèle non pas parfait mais humain, qui prend conscience de ses forces et de ses faiblesses, tout en cherchant à s’améliorer.
Mieux pour moi : Avoir des parents cohérents, quels bénéfices cela présente-t-il pour un enfant ?
Ginette Chiavus : Les parents trouvent un juste milieu entre l’autoritarisme et la surprotection. Ils fixent des limites claires, sensées et les font appliquer avec une bienveillance ferme et respectueuse. Il émane alors d’eux une autorité juste. Et l’enfant comprend qu’il est aimé. Il se sent en sécurité intérieure et développe une estime de soi satisfaisante en se faisant confiance.
Mieux pour moi : Quels conseils de base donneriez-vous à de jeunes parents en matière d’éducation ?
Ginette Chiavus : Ils doivent savoir qu’un enfant imite leur comportement, ressent leurs émotions, s’imprègne de leurs valeurs. Celles-ci ne s’enseignent pas mais se vivent en famille. Aussi, les jeunes parents doivent écouter les émotions de l’enfant et fixer les limites avec calme. Ils doivent aussi observer les valeurs éthiques qui sont considérées comme bonnes de façon absolue, telles que l’écoute, la patience, la non-violence et bien sûr, le respect de l’autre.
Mieux pour moi : Faut-il se préparer à l’éducation avant même la naissance d’un enfant ?
Ginette Chiavus : Oui, il me semble qu’il est important de réfléchir à un comportement éducatif cohérent, qui permet d’avoir une autorité juste. Avoir un comportement qui fasse entendre à l’enfant qu’on l’aime, c’est peut-être ça l’amour.
Mieux pour moi : Quels conseils d’éducation donneriez-vous pour chaque étape de la vie d’un enfant ?
Ginette Chiavus : Chaque enfant, de la naissance à l’âge adulte, traverse, à son rythme, sept étapes de croissance bien distinctes. Pour faire un bond en avant, il doit satisfaire ses besoins – identiques pour chaque enfant – qui correspondent à l’étape franchie. Alors, cette étape sert d’appui à la suivant.
À chaque étape, l’enfant a un état d’esprit spécifique que je synthétise par une expression imagée la caractérisant. De même, à chaque étape, l’enfant a des besoins que je condense en une formule qui les englobe.
- 1ère étape de croissance (de la naissance à environ 6 mois) : le nouveau-né a besoin de sentir qu’il a de la valeur.
- 2e étape de croissance (de 6 mois à environ 18 mois) : le petit explorateur a besoin d’agir.
- 3e étape de croissance (de 18 mois à environ 3 ans) : le petit opposant a besoin de penser par lui-même.
- 4e étape de croissance (de 3 ans à environ 7 ans) : le petit philosophe a besoin de découvrir qui il est.
- 5e étape de croissance (de 7 ans à la puberté) : l’enfant raisonnable a besoin de s’intégrer dans la vie sociale.
- 6e étape de croissance (de la puberté à environ 18 ans) : l’adolescent a besoin de se renouveler pour décider qui il veut être.
- 7e étape de croissance (de 18 ans à environ 21 ans) : le jeune adulte a besoin de réaliser ses rêves.
Mieux pour moi : Quelles précautions faut-il prendre dans le cas d’une famille recomposée ?
Ginette Chiavus : Quand un couple conjugal n’est plus, le couple parental doit continuer d’exister. Si les parents sont capables de communiquer au sujet de décisions importantes pour l’enfant, s’ils ne critiquent pas le nouveau conjoint, s’ils reconnaissent l’éducation de l’autre sans la juger, alors l’enfant se sentira en sécurité. Il pourra d’autant mieux accepter le nouveau conjoint, le respecter et suivre les règles du nouveau foyer quand, dans celui-ci, règnent cohérence et harmonie.
Mieux pour moi : Le mal est fait / j’ai changé d’avis / je n’ai pas été cohérent, comment rattraper la situation ?
Ginette Chiavus : Si jamais vous n’arrivez pas à être tout à fait cohérent, que vous laissez échapper une petite phrase déplaisante ou un geste fâcheux, soyer indulgent(e) avec vous-même. Mais reconnaissez votre erreur en assumant la responsabilité de vos paroles et de vos actes. Quand vous êtes calmé(e), dites que vous regrettez sincèrement. S’excuser en toute bonne foi est un comportement cohérent. L’enfants vous en saura gré et vous respectera.
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"Garder un message positif sans nier nos émotions"
Psychopédagogue et consultante en éducation à Altkirch, Ginette Chiavus explique comment les parents peuvent faire face aux attentats aux côtés de leurs enfants. À partir de quel âge peut-on parler d’événements comme les attentats de Paris ? Avec quels mots ?
À 5 ans, on peut déjà en parler, mais avec des mots très simples, de manière très générale, en montrant surtout à l’enfant que papa et maman sont là pour le protéger, qu’il ne risque rien, qu’il peut dire tout ce qu’il entend, que vous saurez le calmer, le rassurer. À l’école primaire, l’enfant va entendre un tas de détails, mais jusque vers 8 ans, il vit encore dans son monde magique, qui est comme une barrière qui le protège. Entre 9 et 11 ans, il découvre la réalité, la voit désormais telle qu’elle est. S’il ne la comprend pas, surtout lorsqu’elle est extrêmement violente, cette réalité risque de s’engouffrer en lui d’une manière tumultueuse. Il ne faut pas qu’il voie les détails à la télé, détails qui le conduiraient à avoir des peurs irraisonnées, à faire des cauchemars. À cet âge-là, il faut vraiment être là pour combattre ses peurs.
À quel âge commence-t-on à avoir la maturité pour se confronter à ces images terribles ?
Les adultes ont-ils eux-mêmes cette maturité ? On peut l’envisager à partir de l’adolescence, en discutant avec l’enfant. Il faut accepter qu’il ait un point de vue différent du nôtre, sans nous renier, en disant nos convictions.
Les parents aussi sont perturbés par ces événements…
Oui, l’enfant le sent. Il ne faut pas faire semblant, plutôt expliquer qu’on est désemparé par ces hommes et ces femmes qui ont été tués, mais que l’on va s’en sortir, sans faire d’amalgames.
Tous les enfants ne grandissent pas dans un foyer où règnent les valeurs de tolérance et de respect, et le contexte actuel peut entraîner des dérapages dans les discussions entre adultes…
Il faut invoquer un devoir de retenue devant les enfants. Pour ceux qui n’ont pas cette chance à la maison, l’école a un rôle d’autant plus important. Quand l’enseignant est cohérent, il peut faire beaucoup de choses, l’enfant écoute sa parole. Surtout entre 7 et 14 ans, à l’âge où l’enseignant représente l’autorité et où l’enfant l’accepte.
Faut-il, en ces circonstances, trouver une manière de « compenser » les angoisses, par des activités différentes, une relation plus intense avec les enfants ?
Je ne crois pas qu’il faille se perdre encore et encore dans des jeux pour leur faire oublier. Il faut plutôt les écouter et continuer à vivre les valeurs qui sont les nôtres. Les parents n’ont pas beaucoup de temps, mais la qualité compte plus que la quantité. Il faut être présent. Il faut dire que nous aussi avons peur, mais que nous allons surmonter les épreuves, tous ensemble. Il faut absolument avoir un message positif, sans nier nos propres émotions.
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Ginette Chiavus n’est pas femme à se mettre en avant. Seule une relation de confiance l’amène à s’ouvrir à nos colonnes aujourd’hui. La même confiance qu’elle parvient à instaurer avec les enfants (et les parents) qu’elle voit à son cabinet. Une facette se dévoile, car Ginette Chiavus, que beaucoup ont connue en tant que professeur, vient de sortir un livre éducatif très bien conçu, après avoir animé il y a quelques années des conférences ouvertes à tous.
« Mon rôle, c’est d’aider l’enfant à être fort dans sa tête et bien dans sa peau ».
Les sciences humaines l’attirent depuis toujours. « Le plus important, ce sont les autres ; sans les autres, nous ne sommes rien », dit-elle en préambule. Une vérité qu’elle a, très jeune, faite sienne, avec le scoutisme notamment, puis via l’enseignement. Professeur de lettres et de latin, elle enseigne l’amour de la langue, elle donne l’envie, car elle est persuadée que chacun est intelligent et que chacun peut progresser. Car bien sûr, « un enfant encouragé est plus performant qu’un enfant qu’on enfonce ».
Elle s’investit avec passion auprès de ses élèves, considérant comme normal de participer au théâtre, aux voyages d’études à Rome ou en Grèce, aux activités pour les financer, même si cela s’avère plus compliqué aujourd’hui. En parallèle de son enseignement, elle décide de poursuivre des études. Un complément professionnel qui lui prend ses week-ends et ses congés, car les matières qu’elle choisit ne sont pas enseignées à l’université. Au sein de structures privées, elle planche sur la gestion mentale, avec une spécialisation PNL (programmation neuro-linguistique). Des disciplines complexes qui ne se dissocient pas selon elle. « C’est un ensemble d’outils cohérents qui permettent à la personne de s’épanouir et de se réaliser pleinement, comprenant la communication, les apprentissages, la psychologie, la philosophie, notamment », tente-t-elle d’expliquer.
En clair, la PNL ne s’apprend pas, elle se vit. Avec de la persuasion, mais surtout de l’intégrité.
Ginette Chiavus est la première à avoir associé ces outils entre eux. Elle en a adapté les moteurs à la psychologie de l’enfant, s’inspirant des grands penseurs du début du XXe siècle (Rudolf Steiner, Carl Rogers, Maria Montessori) autour d’un cadre précis lié à l’éducation : comment apprendre, comment faire pour mieux réussir, comment comprendre l’enfant, en se tournant vers les parents également. Ce n’est donc pas de la psychanalyse, alors même que la méthode repose sur un travail sur soi.
« Mon rôle, c’est d’aider l’enfant a être fort dans sa tête et bien dans sa peau », résume-t-elle avec sa fibre et sa sensibilité. La pédagogie est donc avant tout une question de confiance. Pour la professionnelle de l’Éducation Nationale qu’elle fut, le maître mot reste « l’écoute active » : se chercher, faire réfléchir, rendre accessibles des choses qui paraissent compliquées. Bien qu’elle ait toujours été soutenue dans sa démarche par l’établissement scolaire, mener de front deux tâches aussi denses, alors même qu’elles sont parfaitement complémentaires, semblait périlleux. C’est pourquoi elle a créé, il y a de cela une petite vingtaine d’années, son cabinet de consultante.
Un environnement calme, au vert, sur les hauteurs d’Altkirch, loin du système scolaire effervescent. Un bureau qui lui permet d’accueillir parents et enfants, pour un recentrage. Ginette Chiavus n’est que le guide. « Quand le parent est actif, il parvient à trouver ses propres réponses inspirées ». Car souvent, le problème provient d’un défaut de communication. La praticienne dédramatise la situation, en écoutant sans culpabiliser. Parfois aussi, les parents sous-estiment les capacités de leur enfant, qui s’enfonce dans le cercle vicieux de l’échec. Il est préférable de valoriser l’enfant tout en lui offrant des limites sécuritaires et affectives qui lui redonnent confiance.
"Quand je vois arriver des parents désemparés et un enfant incompris, et qu'à l'issue de quelques séances, ils retrouvent tous le sourire, il n'y a rien de plus beau à mes yeux."
Un livre qui sent le vécu
Au vu de très nombreux résultats positifs du cabinet, induits par un méthodologie unique mise au point par des décennies d’expérience, un ouvrage semblait la suite logique.
Encouragée par son mari notamment, et aidée par la pratique de la petite enfance grâce à ses quatre petits-enfants, Ginette Chiavus a éclairci ses idées, mis les mots et les formes. C’est un livre qui sent le vécu et le merveilleux, qui parle vrai, qui parle juste. Qui aborde des méthodes, qui donne des clés. Pour l’auteur, point de reconnaissance nécessaire. « C’est une fausse motivation ». Elle a écrit pour que cela serve, pour contrer les comportements non rationnels, pour aider le parent à se mettre à la place de l’enfant, dans ses émotions, bonnes ou mauvaises.
« Alors seulement l’enfant saura qu’il est aimé, compris, et sera disposé à accepter les règles qu’on lui impose ». Dans un respect mutuel qui mène à l’harmonie familiale. |